80% des français préfèreraient vivre en maison en faisant des concessions pour réduire les surfaces de terrain. La FFC (Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles) appelle à écouter les envies des français tout en limitant l’étalement urbain. Élément qu’ont déjà intégré les constructeurs et les aménageurs foncier.
Un sondage mené en janvier par la Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles (FFC) et l‘Institut IFOP pour mieux cerner l’opinion des Français concernant la maison individuelle, révèle que 80 % des Français préféreraient vivre en maison individuelle plutôt qu’en appartement. Un désir qui va à l’encontre de la politique du logement actuelle, qui mise sur la densification urbaine et la lutte contre l’artificialisation des sols. Dans ce contexte, la FFC appelle à écouter davantage les envies des Français, et rappelle la possibilité de construire sur de plus petites surfaces.
Les résultats montrent que cette forme d’habitat reste un rêve pour la majorité d’entre eux. En effet, ils seraient 80 % à préférer vivre en maison individuelle plutôt qu’en appartement. Dans le détail, la proportion augmente chez les personnes issues de communes rurales (94 %), celles vivant dans un foyer de 3 personnes et plus, et ayant des enfants de moins de 14 ans (87 %).
Parmi les avantages avancés : le fait de pouvoir profiter d’un jardin (28 %), la liberté (pas de copropriété) pour 22 %, et la tranquillité (moins de nuisances liées au voisinage) pour 21 %.
Dans une tribune, Damien Hereng, président de la FFC, estime que l’intérêt des Français pour la maison individuelle entre en contradiction avec la politique du logement menée ces cinq dernières années.
Faisant probablement référence aux récents propos de la ministre du Logement, il déplore que la maison individuelle ait été « stigmatisée », et appelle de ses vœux une politique du logement moins centralisatrice et plus à l’écoute des envies des Français, nombreux à désirer un bout de jardin. « La politique du logement doit être celle de tous les Français et doit leur laisser la liberté de choisir la forme d’habitat qui leur convient », estime-t-il.
Selon la FFC, la « pensée unique » de la densification urbaine ne fait qu’augmenter les prix de l’immobilier en ville. De nombreux Français craignent d’ailleurs que l’accession à la propriété ne devienne un privilège réservé à une « élite ». 60 % des répondants ont exprimé cette inquiétude, et 24 % associent la propriété à un « privilège ».
Réduire les surfaces pour limiter l’artificialisation des sols
D’un point de vue écologique, pour réduire par deux l’artificialisation des sols d’ici 2030, la FFC rappelle que les constructeurs sont capables de construire sur des terrains plus réduits.
Parmi les Français souhaitant vivre en maison, 71 % seraient d’ailleurs prêts à faire des concessions sur la surface du terrain pour réduire l’impact sur l’environnement et la biodiversité. En revanche, ils ne seraient que 50 % à accepter de vivre dans une maison mitoyenne.
Pour limiter l’étalement urbain, 71 % seraient également prêts à accepter la construction d’un autre logement à proximité de chez eux. Dans le détail, 65 % l’accepteraient pour une maison, mais seulement 20 % si c’était un immeuble.
Article de Claire Lemonnier à lire sur Batiweb
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80 % des Français préféreraient vivre en maison individuelle plutôt qu’en appartement.
L’habitat individuel et la sobriété foncière sont-ils incompatibles ? Dans un rapport remis à la ministre chargée du Logement, un groupe de travail constitué d’acteurs du cadre de vie émet des propositions pour concilier ces deux idéaux, notamment grâce à la densification du tissu urbain existant.
Quel regard portent les français sur la maison individuelle et l’accès à la propriété ?